Contemplation
Une fenêtre ouverte sur soi et le monde
Une femme, une montagne, un étang. Un monde.
Tout se mêle, se démêle, s’entremêle.
Unis, réunis.
Contempler le monde, écouter les sensations qu’il provoque, et s’y connecter.
Ressentir les liens invisibles qui m’unissent aux autres, à chaque pierre, à chaque être, à chaque goutte d’eau. Je suis un cœur qui bat au côté de milliers d’autres. Les mêmes battements, en chacun de nous, pour tout le vivant, dans son entièreté, dans son unicité. Tous uniques et semblables à la fois. Tous unis et liés.
Contempler, faire silence, se relier à soi et au vivant.
Ressentir ce sentiment d’appartenance. Ce lien est un refuge rassurant qui aide à ne pas se laisser emporter par les doutes ou les peurs. C’est le lien vers la vie, qui permet de nous connecter aux parties égarées de nous-même, de retrouver notre entièreté.
Contempler mon intérieur, ressentir la présence du monde en mon coeur.
Ainsi je ne suis jamais vraiment seule. J’ai conscience que je suis une composante du monde au même titre que des millions d’autres. Je suis unique mais aussi reliée à chaque être, humain et non humain. Nous sommes tous là, présents, en même temps. Nous faisons monde ensemble.
Contempler le monde, m’abreuver de sa force, et le nourrir de mon amour.
Me relier au monde et aux êtres qui l’habitent me rend sereine, m’apaise l’âme et le cœur. Quand je suis vivante parmi les vivants, je ressens une envie exaltée de défendre la vie, la joie d’être, de partager, d’apprendre, et de co-évoluer avec les autres, tous les autres.